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On dit parfois que le référencement est un peu la revanche des profils littéraires. C’est vrai, du moins en partie : de plus en plus, Google aime les contenus de qualité, et surtout, il sait les détecter… et, à l’inverse, il voit ce qui est mauvais, dupliqué, bourré de fautes ou trop court. La tendance s’accentue encore avec RankBrain, un algorithme que Google a conçu pour mieux comprendre les intentions des internautes., et pour donner la primauté aux meilleures réponses.
De fait, les littéraires et amoureux des belles lettres partiraient avec un avantage dans le secteur du référencement (ou SEO), puisqu’ils sont supposés savoir dire ou écrire les choses mieux que le commun des mortels. OK… mais l’Anglais fait-il partie de leur bagage ? Peut-être pas. Si, comme certains référenceurs, vous avez du mal avec les anglicismes actuels du monde de la communication et du SEO, nous avons réalisé pour vous une petite compilation (après tout, le CSA a bien proposé des équivalents français à certains termes anglais utilisés dans le monde audiovisuel, alors pourquoi se priver ?)
Brainstorming :
Allez, on commence par un facile… « Brain » désignant l’esprit ou le cerveau et « storm » la tempête, on comprend bien qu’il s’agit de se secouer les méninges. Le brainstorming désigne le plus souvent une réunion durant laquelle chacun donne ses idées « en vrac » avant une future classification. On y associe le plus souvent une technique, qui permet de stimuler les cerveaux en présence pour qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes dans un laps de temps limité. Bref, le brainstorming favorise la fluidité de la pensée.
Si vous voulez traduire : « Remue-méninges » n’est probablement pas très académique… mais c’est joli, non ?
Content marketing :
Là encore, ça n’est pas très compliqué : « content », c’est… le contenu (oh ?). Ainsi, le content marketing désigne le « marketing de contenu ». Quésako ? Tout simplement, cela désigne le fait de mettre à disposition de vos clients ou de vos prospects un certain nombre d’articles, de pages, d’images, de graphiques et de créations divers… qui vont leur être utiles et répondre à un besoin. Si vous êtes une auto-école et que vous expliquez, dans un article, quelles sont vos formules et vos horaires d’ouverture, vous faites du content marketing. On vous l’avait dit, l’Anglais n’est pas si compliqué…
Si vous voulez traduire : marketing de contenu, comme on l’a dit plus haut… ou éventuellement « création de contenu », tout simplement.
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Inbound marketing :
« Inbound », comme « entrant » (prononcez « ineuboundeu », sans trop accentuer les « eu » quand même). Cela désigne un marketing conçu pour faire venir le client à soi au lieu d’aller le chercher. Cela va de pair avec une stratégie en entonnoir : vous saisissez le client (pas physiquement quand même) au moment où il vient vous voir et vous finissez par lui proposer vos services. Imaginons que vous construisiez des voitures : un journée « portes ouvertes et visite gratuite de l’usine » pourrait s’assimiler à de l’inbound marketing. Vos visiteurs, qui viennent spontanément, sont peut-être aussi vos futurs clients.
Dans le monde du web, l’inbound marketing consiste à publier des contenus intéressants. Suffisamment intéressant pour que les internautes les repèrent, s’y penchent et lorgnent ensuite sur les biens et services que vous proposez. Cette stratégie vise la fidélisation de sa clientèle, et même la création « d’ambassadeurs » de la marque.
Si vous voulez traduire : on pourra parler de « marketing d’attraction » ou de « marketing entrant.
Brand marketing :
Là, c’est un peu différent. « Brand » désigne la marque. Le Brand Marketing consiste donc à parler de sa marque, à promouvoir et à gérer son image auprès du grand public. In fine, on cherche à associer dans l’esprit du public un produit ou un service à une marque spécifique. Le terme « marque » viendrait d’ailleurs du fait de marquer au fer rouge les bêtes d’un troupeau pour connaître leur appartenance : ça dit bien ce que ça veut dire…
Toutefois, le concept a évolué. A présent, les marques (du moins, les plus importantes) cherchent à s’associer dans l’esprit des consommateurs non plus seulement à des produits, mais à un état d’esprit. L’idée : tenter de fédérer le client et la marque autour d’une valeur spécifique. Parfois ça fonctionne bien (Apple, c’est hype, c’est cool, c’est la technologie facile, qui en douterait). Et parfois, ça fonctionne moins (Pas sûr que Carrefour soit associé à « l’optimisme » après la risée et le tollé provoqués par sa pub’).
Si vous voulez traduire : « marketing de marque », sans surprise.
Personal branding :
Dans la suite du précédent, le personal branding désigne cette pratique qui consiste à promouvoir une personne et pas une marque, par le biais d’actions publicitaires. Si si, ça existe, et ça peut même valoir beaucoup (beaucoup) d’argent. Regardez Neymar : à 220 millions le transfert, vous avez quand même plutôt intérêt à ce qu’il ait quelques fans prêts à acheter son maillot en boutique officielle quand vous êtes le PSG.
Si vous voulez traduire : « Marketing personnel » ou « marketing de personnalité »
Story-telling :
Littéralement, cela désigne le fait de raconter une histoire… et c’est bien ça dont il s’agit ! Structurez votre discours pour lui donner une forme narrative, et c’est gagné. Grosso modo, vous racontez une histoire (enjolivée, bien présentée, bien écrite…) à vos prospects. La vôtré, celle de votre entreprise, celle du fondateur, de la marque… Peu importe. L’idée est de capter l’attention et de stimuler le désir. C’est d’autant plus facile quand votre marque a elle-même une certaine histoire ou un passé. Notez que le même procédé peut s’appliquer, bien sûr, à une personne.
Si vous voulez traduire : « mise en récit » est sans doute le terme le plus clair.
Nurturing :
… dit aussi « lead nurtering ». Cela désigne le fait de « nourrir » malgré tout vos clients quand ils ne sont pas encore prêts à passer à la caisse. Vous ne voulez pas acheter aujourd’hui ? Tant pis. Mais prenez quand même mon catalogue, on ne sait jamais. Vous y trouverez de nombreux conseils utiles… qui, peut-être, vous donneront envie de revenir me voir plus tard et, cette fois, d’acheter.
Si vous voulez traduire : « mise en couveuse » ? Non, soyons sérieux. Mais vous avez saisi l’idée.
Benchmarking :
Cela désigne tout simplement le fait de réaliser une étude de marché pour savoir comment fonctionne la concurrence, a plus forte raison les leaders du domaine ciblé. In fine, on cherche bien évidemment à renforcer sa propre crédibilité sur un produit similaire.
Si vous voulez traduire : « analyse concurrentielle ». Là, pour le coup, c’est simple.
Et vous, connaissez-vous d’autres anglicismes ?
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